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FASSBINDER j'ai rêvé que j'étais mort

Compagnie Lune de mai

Jussieu

1998

 

Adaptation et mise en scène  Patrick Potot

Scénographie Patrick Potot

Costumes Johanna Elalouf

 

Avec Valérie Elana, Johanna Elalouf, Isabelle Senègre, Amandine Bergère, Mathias Muller, Adrien Ledoux, Peggy, Simone, Patrick Potot

 

Le titre de la pièce est tiré d'une interview de Fassbinder dans laquelle il raconte un rêve.

Evocatrice de l'univers esthétique et politique de Fassbinder à travers un montage de textes glanés dans son oeuvre filmique, théâtrale et littéraire c'est ici un parcours de l'oeuvre avec comme fil conducteur Fassbinder lui-même incarné par une femme.

Auteur visionnaire et  marginal, critique et militant, Fassbinder interroge et dénonce la RFA des années 70-80, la reconstruction de l'Allemagne de l'ouest d'après-guerre et l'amnésie du nazisme à travers le destin de personnages fictifs en conflit ouvert avec cette société.

 Rapports de soumission et de domination, combat des oppressions raciales et des guerres de libération des moeurs, sont autant de thématique constitutrices de son œuvre dans la continuité critique de Brecht.

Son esthétique novatrice pour l’époque mets en scène des marginaux pour mieux faire la lumière sur un état général de la société d’hier et d’aujourd’hui.

 

«  Nous essayons de produire des images étranges, des images qui ne semblent pas étranges à première vue, mais qui d’une certaine manière, provoquent une impression d’horreur après avoir été vues. »

 

Rainer Werner Fassbinder

 

 

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